Comme je ne souhaite pas mettre des livres à tout prix, je vais vous présenter mon « top » des livres préférés, lus en 2013 🙂
Cry to Heaven, d’Anne Rice : Un incroyable coup de coeur pour moi, comme il m’en arrive rarement ! (D’ailleurs, l’un des seuls pour lesquels je me suis fendue d’une véritable critique sur Goodreads ^^). Ce livre a vraiment touché à certains sujets et thèmes qui me font vibrer, et la narration d’Anne Rice me parle toujours d’une façon très spéciale. Je vais mettre beaucoup de temps avant de ne plus penser à cette histoire !
Quadruple Assassinat Rue de la Morgue, de Cécile Duquenne : Un autre coup de coeur, dans un domaine différent. Comme je l’ai déjà dit, il s’agit là d’un livre comme j’aimerais en écrire, ce n’est donc pas un mince compliment ! Corrosif, bien mené, décalé et prenant jusqu’au bout, un cocktail particulièrement bien dosé pour nous donner envie de tourner jusqu’à la dernière des pages… et de lire bien vite la suite !
Rituel, de Mo Hayder : J’ai toujours été très fan des thrillers de Mo Hayder, notamment depuis L’Homme du Soir, qui m’avait bouleversée. Je me suis replongée avec plaisir dans une nouvelle enquête de Jack Caffery, même si le tome suivant, Skins, m’a beaucoup déçue. J’espère que la suite retrouvera de sa splendeur !
Confession d’un Automate Mangeur d’Opium, de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit : Des avis très variés sur ce livre. J’ai eu du mal sur les quelques premières pages, j’ai même failli abandonner ma lecture, puis une fois dedans, je m’en suis donnée à coeur joie. J’ai découvert une intrigue simple et bien menée, des rebondissements qui m’ont fait sourire, et un final qui m’a même fait rire même si j’espérais de tout coeur qu’il en soit autrement. Précurseurs du genre steampunk en France, j’ai admiré l’écriture de Fabrice Colin et de Mathieu Gaborit (en me demandant sans cesse s’ils écrivaient chacun un personnage ?) et leur façon de mêler tous ces détails steam à un Paris victorien qui m’est cher.
I Am Legend, de Richard Matheson : En débutant mon propre roman post-apocalyptique, avec une grande hésitation pour y intégrer des vampires, je me suis soudainement souvenue de ce livre (ou du moins du film). Je ne l’avais au final jamais lu, et cette lecture courte m’a énormément plu, tout autant que sa fin inattendue.
Et je rajoute l’un de mes coups de coeur de 2012 :
Caresser le velours, de Sarah Waters : Alors là ! Je dois dire que l’ami qui m’a conseillé ce récit incroyable est le même qui m’a mis Cry to Heaven entre les mains, et celui-ci joue exactement sur la même corde sensible. Je l’ai littéralement dévoré, incapable de le reposer une fois la première page tournée, malgré le gros pavé qu’est ce livre ! Je suis tombée littéralement amoureuse : du style, de l’univers si parfaitement retranscrit (victorien à nouveau, mais réaliste cette fois), de l’aventure si triste de l’héroïne. De tout, sauf de l’héroïne elle-même, dont les réactions m’agaçaient souvent ! Toutefois, suivre ces lesbiennes sulfureuses dans un Londres victorien fut un moment de grâce.